— La sorcellerie est interdite. On appelle sorts (abréviation de sortilèges) les usages du chaos jugés illicites.
— La magie ne doit jamais mettre en péril la civilisation. Les conflits entre royaumes peuvent être inévitables, mais la guerre ne saurait justifier l’usage de la sorcellerie ni le sacrifice forcé de l’intégrité physique ou mentale des Mages.
— Toutes les recherches Arcaniques doivent être testées et éprouvées avant d’être consignées dans les archives de l’Académie. Les Veilleurs sont chargés de censurer les savoirs dangereux ou trop corrupteurs, lesquels sont conservés dans les Enfers de la Bibliothèque, accessibles seulement aux Archimages et aux Veilleurs.
— Nul ne peut enseigner la magie en dehors de l’Académie, sauf les Maîtres auprès de leurs disciples. Les expériences impliquant des créatures, ou menées sous la supervision d’élèves du deuxième cycle ou inférieur, doivent obtenir l’approbation de l’Archimage. La responsabilité des accidents incombe à celui qui a accordé l’autorisation.
II. Les interdits et sanctions
— Les Arcanes jugée trop corruptrice par l'Archimage.
— Les Arcane infligeant une souffrance inutile.
— Les Arcane qui influencent les émotions, la volonté ou la psyché.
— Tout enchantement d'armes destiné à accroître le potentiel offensif doit être recensé et validé par les Veilleurs. Sa transmission sans autorisation est strictement interdite.
— Il est interdit d'invoquer un Chenvars, de plus, il est interdit de chercher à communiquer volontairement avec un Chenvar. La tentative de bannissement ou de destruction d’un tel être est toutefois permise.
— Toute magie déclarée interdite par les nations signataires du Pacte Gris, dans le cadre de leur territoire respectif. L’usage de ces arcanes en territoire étranger peut être considéré comme de la sorcellerie, sauf en temps de guerre.
— L’expérimentation sur la vie et la mort est interdite sans la supervision du Concile et des Veilleurs.
— Les élèves n’ayant pas passé l’examen final du deuxième cycle ne peuvent utiliser la magie en dehors de l’Académie. Il est toutefois autorisé à ces élèves de sortir et de pratiquer la magie lorsqu’ils sont placés sous la responsabilité d’un professeur ou d’un mage confirmé, qui répond alors de leurs actes. Toute infraction expose à être jugé comme sorcier.
— Tous les mages ayant passé l’examen final du deuxième cycle reçoivent un tatouage Arcanique, apposé par l’Académie. Ce marquage indélébile, fruit de rituels tenus secrets, constitue la preuve unique et incontestable de leur droit à pratiquer la magie en dehors des murs de l’Académie. L’absence de ce tatouage chez un praticien de la magie est considérée comme une violation du Pacte Gris et expose l’individu à être jugé comme sorcier.
— Tout mage ayant fait l’emploi de la sorcellerie est déchu de son titre, puis serra jugé par les Veilleurs et les autorités Daeïques.
III. Conduite et devoirs des mages
— Chaque mage doit faire preuve de probité et dénoncer tout soupçon de sorcellerie à ses supérieurs ou à un Veilleur.
— Nul ne doit cacher une découverte magique susceptible de menacer le monde ou la vie.
— L’usage de la magie en état d’ébriété est strictement interdit.
— L’orgueil est à bannir. La magie est issue d’une énergie chaotique en constante mutation ; un mage qui croit tout connaître s’expose à la corruption. Chaque mage doit poursuivre sa formation et s’informer des découvertes Arcaniques, afin de demeurer vigilant face aux évolutions du chaos.
— Si l’Archimage déclare l’existence d’une menace, tous les mages, sans distinction de royaume et de spécialisations magiques, doivent se tenir prêts à agir dans un front commun. Une telle proclamation doit être justifiée par des preuves, présentées devant le Concile Daeïque, qui doit ensuite voter à la majorité. Toute menace non reconnue par ce processus ne saurait entraîner d’obligations ou de sanctions.
— L’usage de la magie ne peut se faire qu’en accord avec les valeurs de l’Académie et du Pacte Gris. Il incombe à l’Archimage de veiller à ce qu’aucune nation n’autorise ni ne légitime l’usage de la sorcellerie sous quelque forme que ce soit. Si une nation contrevient à cette règle, elle peut être déclarée comme une menace par l’Archimage, sous réserve de validation par le Concile Daeïque.
— Un mage ne doit jamais refuser son aide à un confrère mage en danger.