La Magie selon Dae ?


Le prophète Dae a défini les théories fondamentales de la magie. Selon la légende, ces connaissances lui auraient été transmises en rêve par le Dalythe Hazial.


Dans la foi Daeïque, la magie est un don sacré de Dayn, accordé aux mortels pour canaliser le Chaos de Chendral et préserver l’équilibre du monde. Ce pouvoir n’est qu’une pâle imitation du don divin (la capacité propre à Dayn de maîtriser le Chaos). 


La sorcellerie, au contraire, est perçue comme un péché et un acte de rébellion contre Dayn lui-même, car elle s’oppose à l’ordre, l’un de ses domaines sacrés. Là où la corruption est une épreuve imposée par la nature du Chaos et voulue par Chendral, la sorcellerie relève d’un choix moral, une volonté consciente de nuire à l’ordre et à la bonté. Ainsi, pratiquer la magie revient à honorer Dayn tout en affrontant Chendral : un fardeau sacré, symbole de la lutte entre l’ordre et le chaos.

Principes fondamentaux :


1. La magie est définie par un cadre moral et juridique. On appelle magie l’usage du Chaos considéré comme légitime et acceptable par le Pacte Gris et les traditions des royaumes.


2. À l’inverse, on parle de sorcellerie lorsque le chaos est employé d’une manière jugée inacceptable, dangereuse ou interdite, même si les intentions de l’utilisateur étaient bonnes. 


3. Dans les deux cas, le danger de corruption demeure. La magie a été pensée pour limiter ce risque, mais n’y soustrait jamais totalement celui qui la pratique. La distinction repose donc sur un jugement et non sur la nature du chaos lui-même :

♦ Arcane / magie = usage autorisé du chaos.

♦ Sortilège / Sorcellerie = usage interdit du chaos.


La Dégénérescence ?

Lorsqu’un Mage est exposé de manière excessive au flux du chaos, son organisme est incapable d’absorber ou d’évacuer correctement cette énergie brute et instable. Celle-ci s’accumule alors dans son corps et dans son esprit, provoquant une lente dégradation appelée corruption ou dégénérescence. Ce processus ne se manifeste pas immédiatement, mais évolue par stades successifs, chacun plus dangereux que le précédent.


♦ Premier stade : une euphorie grisante, qui rend la magie addictive.

♦ Deuxième stade : hallucinations et pulsions incontrôlables, qui varient énormément selon la personnalité de l’individu.

♦ Troisième stade : le lien avec le chaos se brise, entraînant des séquelles imprévisibles (folie, déformations, voire la mort).